Les plans de Dieu, versus mes plans

Nous aspirons tous aux bienfaits de Dieu dans notre vie. Nous avons Ses Paroles révélées pour notre destinée, qu’il nous tarde de voir accomplir. Et quand Dieu nous donne Ses promesses, nous imaginons la façon dont elles vont se réaliser. Mais Dieu prend rarement le chemin auquel nous nous attendons. Ses voies peuvent être très surprenantes.


Aujourd’hui, nous allons nous rapprocher de Marie, mère de Jésus.
Comment cette femme, au destin hors normes, a vécu ce plan divin pour l’humanité, pour sa vie ?
Ses pensées et paroles sont peu rapportées dans la Bible, mais il n’en est pas moins certain qu’elle a été envahie par toutes sortes d’émotions :

  • l’étonnement face à un appel aussi surprenant ;
  • la joie et la reconnaissance d’être privilégiée, choisie de Dieu ;
  • la perplexité face aux révélations divines ;
  • la fierté d’avoir un enfant si gratifiant, sage et précieux ;
  • La douleur face à son fils torturé ;
  • L’incompréhension et le déchirement lors de l’exécution de Jésus ;
  • L’émerveillement devant la Puissance de Dieu : la résurrection ;
  • La dualité d’être mère et bénéficiaire de son fils Sauveur du monde.

Un plan qui nous laisse perplexe

Dans ces prochaines lignes, j’aimerais m’attarder sur notre perplexité face aux plans de Dieu, quelques versets à l’appui :

« Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son ancêtre. » Luc 1. 32


« Aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Messie, le Seigneur. » Luc 2. 11


« Siméon les bénit et dit à Marie, sa mère : « Cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de beaucoup en Israël et à devenir un signe qui provoquera la contradiction. Toi-même, une épée te transpercera l’âme.». Luc 2. 34-35

Évangile de Luc

Un ange dit à Marie que son enfant sera roi d’Israël ; des bergers le présentent comme le Sauveur et un prophète comme un révolutionnaire, futur objet de sa douleur (Toi-même, une épée te transpercera l’âme).
Cette dernière information tempère déjà nettement l’euphorie de la naissance. Elle semble en contradiction avec les éléments donnés jusque-là !
Puis, tout cela reste en suspens durant de nombreuses années !

Un plan qui suscite l’incompréhension

« Marie gardait le souvenir de tout cela et le méditait dans son cœur. »

Luc 2. 19

Détentrice d’une promesse extraordinaire, Marie imagine son fils roi, à la tête de la nation. Mais, plus elle s’approche de la réalisation de cette œuvre, moins les signes sont compréhensibles. Les choses ne devaient pas se passer ainsi !
Alors, elle se remémore ce qu’elle a reçu de Dieu, essayant de faire un rapprochement avec les évènements en cours.
Pourtant plus le temps avance, plus le chemin devient trouble et semé d’embûches.
Et là, le couperet final tombe !
Devant le corps de son fils meurtri, sans vie sur le bois, remplie de douleur et d’effroi, Mairie est terrassée . C’est fini ! Ils se sont trompés, ils ont échoué ! Dieu les a abandonnés ? Se sont-ils perdus dans une sorte de folie collective ?
Son monde, ses espoirs, ses promesses s’écroulent.


Un plan qui, au final, prend toujours sens

Mais, au 3éme jour, les prophéties que Marie ressassait dans son cœur prennent tout leur sens. A cet instant, elle entrevoit la grandeur et la plénitude du plan de Dieu. Elle retrace les chemins empruntés, elle se souvient des questionnements et incompréhensions. Là, devant le Christ ressuscité, elle réalise que chaque instant, d’espoir ou de douleur … était voulu et prévu par Dieu. Il a toujours été au contrôle, même dans les moments les plus sombres.
Dieu a accompli Son œuvre parfaitement mais pas de la façon dont elle s’y attendait. Il ne s’agissait pas de la royauté à laquelle Marie pensait, mais d’une chose plus excellente encore. La vision de Dieu n’était pas la vision de Marie. Les projets de Dieu dépassaient la compréhension humaine.


« Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et autant mes pensées sont élevées au-dessus des vôtres ».

Esaïe 55. 9

Nous ne comprenons pas forcément les voies que Dieu nous fait emprunter. Alors, quand les circonstances sont contraires, au lieu de perdre espoir et de pester, demandons à Notre Père de nous prêter Sa longue-vue. Ainsi, nous pourrons entrevoir les choses comme Il les voit.
Car les plans de Dieu sont ô combien supérieurs à nos plans, pour notre bénédiction et notre salut.

À propos de l’auteur

Guilene B.