Les miracles inaperçus de Dieu

Ce matin-là, je me lève et me prépare pour aller chez le médecin. J’ai pris rendez-vous car, depuis plusieurs jours, j’ai un syndrome grippal qui évolue en sinusite.
Juste avant de partir, alors que je me dirige vers ma voiture, une pensée me traverse l’esprit : « Je vais mourir ». Étrangement, cette certitude qui m’envahit quelques secondes ne m’effraie pas ! Aucune agitation, aucun frisson le long de ma nuque. Non ! Une parole entendue, c’est tout ! Je continue donc tranquillement et monte en voiture. Peut-être ai-je fait une prière rapide « Préserve-moi Seigneur », mais à vrai dire, je ne m’en souviens même pas.


Le médecin m’ausculte. Je lui dis banalement que j’ai un point qui me gêne au niveau de l’omoplate et un autre vers le sternum depuis environ une semaine. À mon grand étonnement, elle décide de me faire un électrocardiogramme.
D’un seul coup, le monde bascule. Le médecin s’affole devant le résultat de cet examen et m’envoie aux urgences. Elle craint une myocardite. Je m’y rends en imaginant n’avoir plus que quelques jours à vivre !
Assez rapidement, un professionnel hospitalier me refait un électrocardiogramme qu’il s’empresse d’apporter au médecin urgentiste. Cette fois, le tracé est tout à fait normal ! On me fait un bilan sanguin qui lui aussi est correct. Je remercie Dieu. Je rentre donc chez moi, après plusieurs heures passées dans un box hospitalier, rassurée par le médecin qui m’explique que l’affolement de ce matin est certainement dû au matériel de ville qui est moins performant.


Le soir, posée après une journée riche en émotions, la pensée du matin me revient. C’est une étrange coïncidence d’avoir eu cette sensation inhabituelle et ensuite d’avoir eu une « fausse urgence médicale ».
Et si, tout compte fait, ce n’était pas une erreur ? Si le médecin traitant avait en fait vu ce qui devait arriver, mais ce que l’Éternel n’a pas permis. Si, réellement, j’avais du partir ce jour-là, mais que Dieu m’avait sauvée ? S’il s’agissait d’un miracle ?
Combien de fois Dieu nous a gardés et nous ne l’avons pas su ? Combien de fois nous a-t-il épargnés d’une situation tragique ou douloureuse ? Nous nous plaignons parfois de ce qui arrive sans nous douter que Dieu nous a gardés du pire.

« L’Éternel est mon refuge. Si tu as fait du Très-Haut ton abri, aucun mal ne t’atteindra, nul malheur n’approchera de la tente où tu demeures, car il chargera ses anges de veiller sur tes chemins, de te porter sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »

Psaumes 91. 9-12

Dieu est bien plus présent que nous ne pouvons l’imaginer. Il est ce Père qui veille sur Ses enfants et les arrache au danger. Jésus a promis d’être avec nous à chaque instant.

Nous remercions Dieu pour ce que nous savons, mais combien de fois ne devrions-nous pas le louer pour ce que nous ne savons pas !

À propos de l’auteur

Guilene B.