Un appel à plus de compassion

« Qui méprise son prochain commet une faute, mais heureux celui qui a compassion des affligés. »

Proverbes 14:21

La compassion, littéralement, c’est « souffrir avec ». C’est ressentir ce que l’autre ressent, dans toute sa peine, sa douleur, sa maladie, ses difficultés, mais aussi ses peurs, ses angoisses, et tant d’autres choses.

Et la compassion ne s’arrête pas là. Ce que nous allons éprouver en nous-mêmes, cette proximité de cœur que nous allons ressentir, va nous pousser à agir en faveur de l’autre.
La compassion nous fait lever le nez de notre nombril et chercher comment apporter le bien autour de nous. Alors allons-y !

Il y a aujourd’hui une opportunité “extra-ordinaire” (dans le sens d’ »inhabituel ») de développer plus de compassion, d’utiliser comme un moteur cette peine que nous ressentons en voyant et en entendant tout ce qui se passe.

Vous vous demandez peut-être : « En quoi ça peut me rendre heureux, moi ? ». Jésus a dit : « Heureux ceux qui témoignent de la bonté, car Dieu sera bon pour eux » (Matthieu 5 :7). Nous serons heureux parce qu’au fond de nous, quelque chose nous dit que c’est ce qu’il faut faire et nous serons heureux parce que nous serons bénis en retour. De quelle façon ? Je ne le sais pas mais la surprise ne peut être que bonne 😉

Avez-vous besoin d’exemples ? Je n’en suis pas sûre… mais je voulais juste partager avec vous ce que j’ai lu sur le compte Instagram de Michelle Obama et que je trouve tellement juste. Voici la version en français :

Quelques façons de rendre service à sa communauté en ces temps difficiles :

  • Vous connaissez un professeur ou deux ? Contactez-le et demandez-lui comment vous pouvez l’aider ;
  • Appelez les parents que vous connaissez et qui font face à cette « nouvelle normalité », en proposant d’accompagner leurs enfants dans leurs leçons ou de leur lire une histoire ;
  • Proposez aux personnes les plus à risques et âgées de votre voisinage d’aller chercher leurs courses en laissant un mot sur leur porte. Impliquez-vous avec des groupes de voisins qui sont prêts à apporter de l’aide ;
  • Appelez votre hôpital local ou la caserne des pompiers et demandez si vous pouvez commander pour eux des plats à emporter, ou bien faites un don aux restaurateurs en vente à emporter dont certains offrent des repas gratuits aux premiers répondants (soignants, enseignants, routiers, etc.) et aux familles dans le besoin ;
  • Si vous le pouvez, achetez des bons cadeaux à votre commerçant local habituel, fermé pour cause de confinement, et gardez-les pour plus tard, ou offrez-les maintenant à une caissière de supermarché, au facteur ou à qui que ce soit qui continue à assurer les services indispensables à la vie quotidienne ;
  • Si vous le pouvez, faites un don en ligne à votre banque alimentaire locale ;
  • Si vous le pouvez, envoyez des paiements à votre coiffeur, barbier, esthéticienne, comme si vous aviez gardé vos rendez-vous ;
  • Passez commande aux restaurateurs qui font de la vente à emporter comme vous aviez l’habitude de le faire et donnez un bon pourboire au livreur ;
  • Une dernière chose : soyez tendre avec vous-même. C’est normal de se sentir dépassé et effrayé. C’est normal de se déconnecter et de faire une pause. C’est normal de dire « J’ai besoin d’aide ». Nous pouvons tous nous aider les uns les autres à tour de rôle.

On peut tous faire quelque chose de bon. On va surmonter tout ça. Laissons-nous toucher et agissons.

À propos de l’auteur

Myriam Oliviéro
Investie pendant de nombreuses années dans le domaine sanitaire et social, Myriam est responsable des missions à l'international de l’Église Momentum. Son travail vise à apporter une aide concrète aux personnes qui font face à de multiples défis dans leur quotidien, en s'appuyant sur les valeurs et le message de l'Evangile. Elle est également responsable de l'équipe de rédaction et membre de l'équipe de prière à l'église Momentum de Bordeaux.