QUAND VOTRE CROIX EST TROP LOURDE

“Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.”Matthieu 10.38

Le Seigneur vous invite à porter votre croix et à le suivre. Comme tout bon disciple vous désirez lui obéir. Pourtant, votre marche est de plus en plus insupportable, il arrive que vous crouliez sous le poids harassant de cette croix. Vous êtes exténué d’attendre l’âme sœur, votre célibat vous accable et vous ne comprenez pas cette épreuve. Votre chômage est devenu un fardeau insoutenable, les factures s’accumulent. Votre péché secret vous jette au sol et vous êtes incapable de vous relever. Un jour, une personne vous a dit que vous étiez sur le point de sortir de votre tunnel sombre mais tout reste ténébreux. Le temps passe et la promesse divine tarde, vous l’attendez mais rien ne se produit. S’accomplira-t-elle un jour ? Tant de questions, d’incompréhensions et d’épreuves accablantes.

Jésus lui-même, sur le chemin menant à Golgotha, eut besoin d’aide.
Peu de gens le voient mais aujourd’hui vous êtes à terre, la croix n’est plus sur votre épaule mais sur vous comme une pierre tombale. Pourquoi ? Le but est de vous amener au bout de vous-même, de vos capacités humaines afin que vous compreniez que la puissance de Dieu ne peut s’accomplir que dans votre faiblesse. La tentation réside à ramasser votre croix et à poursuivre votre route en comptant uniquement sur votre force. Confessez au Seigneur que vous n’y arrivez pas et demandez-lui son secours.

Jésus lui-même, sur le chemin menant à Golgotha, eut besoin d’aide. Après une nuit d’insultes, de coups, de crachats, de faux procès, il fut flagellé par les Romains. Lorsqu’on lui posa la croix sur son épaule, après quelques pas, les Romains demandèrent à un certain Simon de Cyrène d’aider Jésus. Finalement, c’est Simon qui porta la croix de Jésus.

Par conséquent, Jésus vous comprend lorsque vous n’en pouvez plus. Il ne vous méprise pas, appelez-le. Il désire vous aider, comme lui-même fut soutenu par Simon sur son chemin de souffrance. Demandez-lui son aide, il prendra votre croix et vous donnera son joug doux et léger. Comme disait Salomon : “Deux valent mieux qu’un… Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon.” Ecclésiaste 4.9-10

À propos de l’auteur

Patrice Martorano