Nous sommes tous différents et avons chacun des prédispositions bien distinctes vis-à-vis du risque. Certains aiment l’adrénaline et foncent sans hésitation, là où d’autres, plus réfléchis, font mûrir le pour et le contre encore et encore.
Je pense que le risque a toute sa place dans notre marche par la foi. Il faut savoir le prendre quand il est inspiré de Dieu afin de saisir la plénitude de ce qu’Il a pour nous.
La sécurité du risque
Dans sa définition et dans notre imaginaire collectif, le risque suppose l’éventualité d’un danger plus ou moins prévisible. Il est donc connoté plutôt négativement. Mais notons que dans cette définition, le danger n’est qu’éventuel, il n’est pas certain.
Le risque peut être bon à prendre ! Il peut être salvateur, il peut être sain. Dieu se plaît à étendre nos limites, à déconstruire notre vision du possible. Il nous appelle à marcher en terres inconnues, à créer, innover ce qui n’a pas encore été fait. En somme, Il nous appelle à prendre des risques. Et quand il vient de Lui, le risque n’est plus risque mais il devient sécurité.
Quand Pierre s’avance sur les eaux, le danger semble énorme. Il est tout autour de lui. Pourtant, c’est là que Jésus l’appelle, c’est là qu’Il est avec lui.
Et si, et si, et si ?
Si vous êtes comme moi, vous imaginez tous les scénarios dans certaines situations.
On médite beaucoup sur le « et si » du doute. Pourquoi ne méditerions-nous pas plus sur ce que Dieu a dit ?
Jésus avait dit à Pierre, s’apprêtant à marcher sur l’eau : « Viens ».
Dieu t’appelle peut-être à changer d’orientation dans tes études, à déménager loin de tes proches, à entreprendre. Je t’encourage vraiment à ne pas nourrir les « et si », mais à nourrir ta foi. Ne refuse pas la plénitude de ce que Dieu a pour toi par crainte de l’inconnu.
Ne contemple pas les vagues qui t’entourent, qui te pourraient te faire chuter.
Fixe avec détermination ton regard et tes pensées sur Celui qui t’a dit « Viens ».
