Cet été, et si on priait ?

Mercredi dernier, alors que j’étais sur mon trajet de retour à la maison, j’ai entendu la terrible nouvelle de l’assassinat du président de Haïti. Une grande tristesse m’a alors envahie, mon ventre s’est noué, ma gorge s’est serrée. Quel drame pour ce pays qui semble vivre sans répit tant de troubles ! Depuis combien de temps Haïti n’a-t-il pas connu la paix ?
J’ai été touchée il y a longtemps par le destin de cette nation, sensibilisée par le récit d’amis haïtiens, les nouvelles rapportées par des missionnaires et les articles passant presque inaperçus dans les journaux, mais que je lis toujours avec attention.
Et puis, il y a eu ce voyage missionnaire en 2018 avec Mission Nouvelle Vie (Québec) et l’église Momentum (Bordeaux). Un petit séjour d’une semaine nous faisant vivre, à nous tous qui y participions, de grandes émotions. Comme après chaque voyage de ce type, je ne saurais dire si j’ai davantage donné ou reçu, et la réponse importe peu finalement puisque les moments, les regards, les émotions, les paroles, les gestes partagés n’ont ni mesure ni prix. Ce que je sais, par contre, c’est que ces quelques jours passés à Port-au-Prince et dans le petit village montagnard de Lartigue ont fixé un attachement dans mon cœur qui demeure jusqu’à aujourd’hui.

À l’écoute des informations dans ma voiture, j’ai simplement laissé ma peine s’exprimer, puis je l’ai dirigée en une prière. J’ai prié pour ce pays, toutes ces personnes qui vivent là-bas et qui vont encore connaître des souffrances et des obstacles, celles qui ont leurs racines et leur famille là-bas et qui vont une nouvelle fois se sentir impuissants devant ce qui arrive.

Cet été, et si on priait ? Si on prenait le temps de se laisser émouvoir par la situation d’une personne ou d’un pays et que l’on se tournait vers le Dieu Tout-Puissant ? Si on écoutait l’expression de la compassion qui atteint notre cœur en voyant, en entendant la souffrance de notre prochain ? – En passant, nous pouvons être le prochain de celui qui vit au loin comme au près. –

Et si on priait comme si cela pouvait changer quelque chose ?

« La prière du juste, mise en œuvre, a beaucoup de force. »

Jacques 5 :16

Si vous croyez que la Parole de Dieu est la vérité, croyez que votre prière sincère, énergique et persévérante peut toucher le cœur du Père qui interviendra par amour pour ceux qui sont abattus, abandonnés, perdus.

Et si, cet été, vous réalisiez que votre prière est entendue dans les Cieux et agit avec efficacité ?

Je vous y encourage. Les besoins sont nombreux et la prière ne demande, après tout, qu’un cœur prêt à se laisser guider par l’Esprit et des lèvres qui prononcent des paroles de vie.

À propos de l’auteur

Myriam Oliviéro
Investie pendant de nombreuses années dans le domaine sanitaire et social, Myriam est responsable des missions à l'international de l’Église Momentum. Son travail vise à apporter une aide concrète aux personnes qui font face à de multiples défis dans leur quotidien, en s'appuyant sur les valeurs et le message de l'Evangile. Elle est également responsable de l'équipe de rédaction et membre de l'équipe de prière à l'église Momentum de Bordeaux.