Attention à la vitre

Il y a quelques jours, j’ai été témoin d’un phénomène assez surprenant.

J’étais dans mon salon, quand un bruit sourd et répétitif s’est fait entendre. Comme si quelqu’un frappait à une porte. J’ai eu du mal à identifier sa provenance. C’est en levant le regard que je me suis aperçue qu’un oiseau se cognait à la fenêtre de la mezzanine. Le son venait de là !
Le plus étrange est qu’il était à l’extérieur. Rien ne le retenait, il n’était pas prisonnier, il avait tout l’espace de la campagne pour voler. Et pour une raison qui m’échappe, il s’obstinait à se diriger vers la vitre. De temps en temps, il s’envolait plus loin. Mais quelques instants après, il revenait et se cognait encore et encore. Cela dura tout l’après-midi. J’avais peur qu’il se blesse mais je ne savais pas comment faire pour lui indiquer le chemin. Il était libre comme l’air mais persistait dans une voie sans issue et dangereuse pour lui.

Ne sommes-nous pas comme cela parfois avec notre Seigneur ?
Il désire nous conduire, nous guider, nous affranchir de l’inquiétude, de la crainte, des tracas de ce monde. Il a ouvert la voie et en Lui nous avons une totale liberté. Il veut nous bénir au-delà de toute attente.
Mais nous avons souvent une idée bien précise de la façon dont Il devrait intervenir ! Nous avons déjà visualisé le chemin par lequel Dieu devrait nous amener pour atteindre notre but !
Et pourtant, Il nous répète que Ses voies ne sont pas nos voies, que nous risquons de nous égarer et qu’Il a pour nous des projets de paix. Il nous dit :
 » Écoute-Moi, Je sais où Je te mène. Cela ne te semble pas évident mais c’est le meilleur chemin. Tu arriveras en lieu sûr. L’autre route semble belle mais elle est semée d’embûches et de pièges. Fais-Moi confiance. Je te bénirai. « 

Mais comme cet oiseau, nous refusons de comprendre, au point de nous faire mal, de finir brisé contre cette vitre.
Si seulement nous étions à l’écoute de Dieu. Si seulement nous étions si prompts à obéir. Si seulement nous acceptions de nous abandonner à Dieu et nous laisser porter par le vent de Son Esprit. Nous nous éviterions bien des larmes.
Obéir, c’est s’en remettre totalement à Dieu, en pleine confiance, en ayant la certitude qu’Il nous conduit vers le meilleur.
Il est notre tendre Père, Il nous aime bien plus que nous L’aimons.

« En effet, moi, je connais les projets que je forme pour vous, déclare l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. »

Jérémie 29. 11

À propos de l’auteur

Guilene B.